Quand la révolte gronde, mon âme inassouvie Comme un oiseau perdu se cogne dans mes entrailles. Mon corps est une prison, l’âme vibrante de vie Se bat contre mon cœur, un geôlier en ferraille.
Maintenant qu’il fait nuit, un voilier tout au loin S’enfuit vers l’horizon gardien de tous mes rêves. La journée est finie , que réserve demain ? Le voilier reviendra, une visite brève…
Là, je voguerai, laissant tout sur la berge, Vers l’inconnu, l’espoir et vers la liberté , Jusqu’au moment où le voilier s’immerge Dans les vagues bouillonnantes de sa destinée.