Un fil mince mais en or me relie à toi, Toi qui fut l’araignée ,tu n’es qu’un squelette ; Mais domptant de tes yeux encore une fois ta proie Qui se débat entre tes mailles parfaites.
Tu créas un palais ou tu m’as enfermé Admirant ma beauté tu oublias le reste ; Et la vie s’écoula sur ton corps desséché Pendant que je trônais en reine sur ton Everest
La mort s’approche de toi chaque jour un peu plus Je remue et je ploie tombant dans l’infini Criant à plein poumon, car je ne suis qu’une puce Je t’ai aimé, adieu ! ton regard se ternit.
Je pars la première sur cette douce suite Qui se déroule pour moi jusques à l’infini… Mais ce n’était qu’un rêve ! Dans leur folle poursuite Les heures me poussent encore à affronter la Vie !