C’est un ruisseau qui court au fond de mon jardin, Je descends la colline, parfois au petit matin, Pour voir courir les feuilles sur la vague légère Et mourir à l’automne cette nature éphémère.
Le ruisseau va gonfler au courant de l’hiver, Arroser notre champs et celui du voisin Il charrie avec lui la vie vers l’univers Avec un bruit diffus qui chantonne au lointain.
Réveille toi mon cœur des larmes qui t’arrosent Elles ne t’apportent plus rien ! pas même une rose… Tu t’enfonces lentement vers un oubli certain Celui de la nuit noire sans aucun lendemain !