Et tu attends, Et tu attends... Vas y attends! Pendant combien de temps Encore ? Une semaine ? Un mois ? Ou peut-être tu l’oublieras Au bout d’un an. Ou bien, il te faudra Des années Pour l’effacer Un jour.
Tes sentiments sont purs Comme un ruisseau de larmes Et il en est sûr, Mais il a peur de ton charme Qui le désarme. Qui aimerais-tu qu’il incarne ? Un ami fidèle ? Un simple mortel ? Ou un amant délicieux Pour qui tu verserais les Cieux ?
Reviens, reviens sur terre. Pose sur le sol tes pieds glacés. Ris sur ton sort, pleure pour un mystère, Emplis ton esprit par une idée insensée.
Tous les matins tu le rayes de ta vie. Et puis, Un peu plus tard dans la journée, il suffit Qu’un parfum familier imprègne L’air que tu respire Ou de son cheveu resté dans ton peigne. Et tu songes de ses soupirs Qui savaient te dire Des délices, Qui te rendaient complice Des instants magiques sans artifices. Désormais tu bois Ton le plus amer calice. Quoi qu’il en soit, A recommencer, Tu retomberais volontiers À nouveau dans ce précipice.