Un jour, Sans frapper, Dans ma vie tu es entré, Et, sans aucune méchanceté, D’un coup de foudre tu m’as flinguée. J’étais touchée en plein cœur, Sur le moment, aucune douleur. Juste… Un léger vertige, Puis des frissons, L’excitation… L’inquiétude, Je n’avais pas l’habitude.
A ce moment-là, Tu ignorais mon état, Tu ne t’es même pas rendu compte Que je me démenais Comme un animal blessé… Aujourd’hui tu sais A quel démon je me confronte.
Tu m’as touchée, Je me rends. Tu ne me feras pas mal, Je le sens. Tu me regardes d’un air coupable Et, d’une façon admirable, Tu prends soin de mes blessures Et je souhaiterais que cela perdure.
Je te fascine par mon courage, Par la manière dont je partage Avec toi mon cœur : Avec candeur, Sans cacher ni joies ni peines. Pour toi, Toi seul, Je renoncerais à l’oxygène.