J'ai longtemps cru la vie comme un brouillard d'automne Déversant une pluie violente jusqu'au soir Où chaque jour était, pour briser mes espoirs, Plein de mélancolie, ou vide et monotone
Aveuglée par les maux qui toujours me hantaient Je croyais voir la vie vraiment comme elle était Vivante et enterrée dans l'infinie douleur En noyant mon esprit je délaissais mon cœur
Je ne pouvais plus voir dans la simplicité La beauté des instants qu'on vit sans le savoir Et les rires d'été, parfum de liberté
Beaucoup restent ainsi à vivre sans gaité Mais ils regretteront quand il sera trop tard De n'avoir su aimer, dans la vie, sa clarté