Tu fermes les yeux et tu ne veux pas voir Que du tien également je fais mon désespoir. C'est la vie qui s'écoule, jamais ne nous enseigne De combien de chagrins il faut que nos cœurs saignent, Car de nos cris de rage à jamais réprimés S'échappe de nos âmes toutes nos volontés. Et je ferme les yeux car je veux croire encore...
Ô ! Flamme vacillante tu es mon seul décor Que ces belles chimères ne soient jamais éteintes Pour qu'elles puissent éclairer l'aura de nos étreintes !
Tu fermes les yeux et tu veux t'obstiner A ignorer l'angoisse, tous les doutes écarter. C'est le temps qui s'étire mais jamais ne s'arrête Et de nos faux désirs crée d'inutiles quêtes, Car de nos pleurs enfouis à jamais endormis D'amertumes akènes sur la terre ont fleuri. Et je ferme les yeux car je veux croire encore...
Ô ! Flamme vacillante tu es mon seul décor Que ces belles chimères ne soient jamais éteintes Pour qu'elles puissent éclairer tout ce qui n'est pas Feinte
Tu fermes les yeux et tu ne peux pas fuir Il nous faudra sans cesse persister à construire. Le passé bien présent a clos tant de chemins Mais il reste une route sous nos pas incertains, De ces hantises vivaces à jamais mes compagnes J'extirpe les faiblesses, les défauts de mon âme. Et je ferme les yeux car je veux croire encore...
Ô ! Flamme vacillante tu es mon seul décor Que ces belles chimères ne soient jamais éteintes Pour qu'elles puissent éclairer des regards sans crainte !
Je ferme les yeux et je dois continuer A danser sur des rêves jamais exorcisés. Ce délai qui est mien dont j'entrevois la fin M'entraîne à explorer des lendemains lointains, Qu'importe les aigreurs, qu'importe la douleur J'apprendrai à jamais la chanson de mon cœur. Et je ferme les yeux car je veux croire encore...
Ô ! Flamme vacillante tu es mon seul décor Que ces belles chimères ne soient jamais éteintes Pour qu'elles puissent éclairer d'autres sons que les Plaintes