J'attends que cessent les pleurs déchirants des enfants Pour voir enfin les feux du soleil briller dans leurs yeux J'attends que rêvent encore et encore les vieillards Pour qu'ils s'en aillent comme neufs et ravis d'espérance J'attends que cessent les conflits armés, les bains de sang Pour que l'homme,cet inconnu, me surprenne par la paix enfin venue J'attends que s'enterre la misère sous les champs de blé Pour que partout le pain soit à portée de main J'attends l'impossible pour que ne meure mon coeur Comme une soif jamais assouvie vers un ailleurs de chaque heure J'attends l'inaccessible pour que mes bras restent tendus Comme une quête vivante vers des jours jamais repus J'attends le vrai, j'attends le nu