Aux confins des rêves, il y a Le silence loquace qui palpe l'invisible L'amour apeuré qui touche les peaux vives Les regrets vérités qui râlent le passé
Aux confins des rêves, il y a Les sources claires qui dévalent la mémoire Les chants suaves qui envoûtent les errants d'infini Les bois et les prés qui pâquerettent les sens ranimés
Aux confins des rêves, il y a Le soleil impérieux qui rattrape les ombres des yeux L'orchestre de la nuit qui murmure les pensées enfouies Les peurs désarçonnées qui courent comme des enfants
Aux confins des rêves, il y a Le chat droit qui pose tel le sphinx sur les émotions L'insouciance belle des premières amours au rouge contour Les fées, les elfes et les lutins qui musardent au jardin
Aux confins des rêves, il y a enfin Ta présence qui danse ma vie rapide comme le vent