Avide, telle la rage entre vos poings fermés Je croque l'existence, curieuse des rêves en allés Je croque avec exigence d'hiver en été C'est toujours ma saison, celle des larmes asséchées
Avide, telle la soif claire en vos gorges étranglées Je bois les instants, fière de les avoir volés Je bois gourmande d'alcool de vie si entêtée C'est toujours la fête, celle des germes de tous les blés
Avide, telle la furie cachée sous vos cravates J'aspire la folie douce qui vos coeurs tremble et parle J'aspire le jour, j'aspire la nuit, rien ne me lasse Comme ton baiser clair qui dans le vent azur claque