Jeux de dunes, jeux de lune Au gré du sable, quelle fortune L'eau du grand large vient ici s'échouer Comme des larmes que l'on oublie d'essuyer
A l'horizon les voiliers portent les rêves De l'estivant qui flâne sur la grève L'air salé est lourd de pays étrangers Comme des chances à l'avance de l'été
Sur la mer étale s'abîment les regards Envoûtés par l'infini qui nulle part s'égare Le ciel répond de son bleu en écho Et les tons se mélangent sur l'aquarelle du repos
Mer d'ici, mer d'ailleurs qu'importe Tu es la même qui les âmes emporte Et les chansons des marins ont raison Qui lèvent le verre à l'aventure de tes passions