La pluie de l'ennui tape goutte à goutte Contre la vitre de ma mémoire Les heures s'allongent comme des erreurs Au seuil d'une obscurité plate et profonde Rien de sûr, que ces murs Comme une menace dans le noir Où promener ma vie et ses folies Si ce n'est sur les boulevards des tombes ?
Les fils de mon esprit s'accrochent La fin enfin approche Le temps est au gris qui plombe Les pensées à l'infini qui sonde Tout se meurt, la mélodie ici gît Et se vide de ses triples croches Où respirer ma vie et ses "ça suffit" Si ce n'est au bord du vide ?
Les pans de mon histoire s'ébranlent Je m'observe, plus de rêves et je flanche L'hiver est bientôt là qui va tomber à plat Mes pas se font si las, j'espère mais rien ne va Pourquoi tous ces pourquoi Qui insistent et mes pensées penchent ? A l'amer de quel enfer se réduire Si ce n'est pour que sonne le glas ?