Jeunesse, tu transpires par tous les pores du corps Tu respires le grand air des têtes saoules Tu défies le monde, avide de tes propres accords Et tu explose de tes sens la vie à grande allure qui roule
Jeunesse, tu explores tes rêves à grands coups de dynamite Tu déraisonnes avec outrance la sagesse des axiomes Tu balafres écarlate les visages trop pâles des ermites Et tu ris à folie déployée pour un rien, pour les hommes
Jeunesse, tu barricades les rues et te rejoins dans les recoins Tu réveilles les doux sommeils des désirs et coures, et coures Tu transgresses le bon sens et te noies dans l'ivresse des enfins Et tu poétises les poubelles et tu les guirlandes d'amour