Sais-tu ta présence si dense Que les rêves autour de toi en tremblent ? Sais-tu mon corps fendu par le désir Qui partout cherche tes mains que je n'ose dire ? Sais-tu l'évanouissement des pensées Qui se diluent au fond de tes yeux en abîme ? Sais -tu l'épanouissement des caresses Qui planent ton corps au ciel de l'encore ? Sais-tu enfin mon amour plus que tout Qui t'invente des ailleurs aux promesses de bonheur ?