Lumière, tu es le souffle de l'âme assoiffée Au creux de nos mains comme de l'eau nous te cueillons Et tu fais volte face dans la cruauté de l'obscurité Tout se brouille, tout s'embrouille dans nos coeurs de poltrons
Lumière, tu es l'éclair dans sa force vive Aux rêves de nos lendemains tu éclaires le destin Et tu grondes dans les ténèbres ta joie profonde pour rien Tout tremble, tout se rassemble dans la peur du large si avide
Lumière, tu es le feu sacré de nos coeurs de baladins Au fond de nos gorges comme le pain tu nous rassasies Et tu illumines le moindre de nos refrains Tout coule, tout se bouscule au coeur du monde qui se vide
Lumière, tu es l'éternité des regards de l'après Aux bords de nos lèvres comme une sève nous te louons Et tu stances et transes nos âmes qui meurent de ne pas oublier Tout se fond, tout se noie dans l'infini qui par-delà sonde