Bémols sur la portée de la vie Sourdine au piano des mélodies Se traînent les envies le long des mélancolies Où le sang se dilue, se mélange aux rêves déjà bus Et tout devient ombres, et tout devient gris Restent les souvenirs qui s'étirent sans appuis
Nuages sur l'horizon des jours Buée sur la vitrine des amours S'écorchent les envies aux hivers lents et sourds Où les élans s'endorment, pataugent en vrac, informes Et tout s'évapore, et tout est sans retour Restent les soupirs qui entrecoupent la vie au si long cours