Là-bas où les rires fusent Au coeur de l'air évident et sonore Là-bas où rien ne s'use Pas même la joie d'éclater encore Là-bas où les enfants s'amusent A la fête de l'été libéré des corps Là-bas où les vieux s'excusent D'être las au seuil des efforts Là-bas où le ciel rassure Les rêves des amants tout d'abord Là-bas où les coeurs sont sûrs D'aimer et d'aimer en dedans et au-dehors Là-bas où la fièvre ruse Avec la force des chants qui mordent Là-bas où la vie rien ne refuse Aux réveils subits qui au soleil s'accordent Là-bas où l'amour dure Aux résonances des violons à mille cordes