Tendresse du soir posée sur mes yeux La vie se vide de toutes ses scories Les mots ondulent comme un doux aveu Avec le temps qui s'éternise au gré des envies
Caresse de matou sur les genoux Le crépuscule n'est pas loin, il baigne les soucis Et les minutes altières se pendent à mon cou Et les pensées s'absorbent comme un coeur qui palpite
Paresse de bienvenue à la douceur de ton au-revoir L'air léger frisonne le cours des pensées Et ma vie se ploie doucement au vent de l'espoir Et le temps est au hasard, et le temps n'a pas le temps de s'en aller Il flâne tout au long en surplomb de ma rêverie