Ô mon soleil nocturne aux rêves de minuit Tu éclaires mes folies et mes cauchemars se vident A tes ombres sont suspendues mes lèvres de soie Et mon coeur meurt à ton halo où l'univers se noie
Ô mon soleil nocturne aux fous reflets de feu Tu inondes de ta lumière d'éther les elfes et les gueux A ton mystère je me désaltère de l'hiver Et invente une vie blanche qui du jour est l'envers
Ô mon soleil nocturne aux mirages des sages Tu pâlis les cieux et ouvres toutes les cages A ta liberté extrême s'abreuvent les gens qui s'aiment Et te vouent le culte de l'autre vie qui en avant sème
Ô mon soleil nocturne à l'allure froide qui bascule Tu éveilles de tes doux feux la terre qui brûle A ta force sûre se rêvent les poèmes les plus purs Et s'incline la sagesse trouée par tes blanches brûlures