Sur ma couche saoule je roule Tout azimut vers le grand large Je savoure chaque heure qui s'écoule Et oublie que je ne suis que de passage
Sur ma couche saoule je m'effarouche De tant de houle qui me balance Je vogue au vent des vivats, quelle douche Et rêve d'Amérique où s'invente la chance
Sur ma couche saoule je goutte Aux Alizés du bonheur qui tangue Je t'appelle si fort et sans doute C'est bien toi, je te venge d'évidence
Sur ma couche saoule je coule Le sommeil me happe aux heures d'écume Je m'endors lourde de rêves, écoute Et l'allure de mon paradis au vent se hume