La grisaille s'étire maille par maille Sur le décor saoul qui perd tout contour Flic, floc, ces bruits prennent la nature par la taille Qui danse la pluie du ciel et dérobe ses atours
L'eau tombe à l'infini jusque sur les ombres Et mouille et souille les rêves de l'azur Il ne reste plus rien des paysages que des décombres Il fait triste et froid, les pieds ne sont plus sûrs
Vois! Un rideau aux cents pétales s'étale devant tes yeux A toi de décrypter la beauté de ces légères gouttelettes Qui s'égayent sur les orangés de l'automne et ses adieux Pour t'apprendre la ritournelle de la pluie qui nulle part ne s'arrête