Les heures se rongent En me criant ton nom L'été est au loin du port Bateaux en partance vers le nord Tes bras ne sont qu'un rêve qui tourne Berceau d'oppression L'été est au loin du coeur Tu n'es plus à la maison
Les heures conjurent Ta présence si sûre Je dors des rêves qui me chuchotent Ton nom, pauvres trêves Ton sourire se fixe, plus de ricochets Au miroir de mes yeux Je dors des rêves qui me hurlent Ta présence, pauvre chimère
Les heures s'immobilisent Et dans le passé se figent L'hiver approche de mon ennui Je fume les cigarettes de la nuit Ton corps n'est plus qu'un piège Qui dort, plus de décor L'hiver approche de ma folie Il me parle de la mort