Le miracle du souffle de ton visage Et celui qui pétille l'allégresse de tes yeux Vers moi, ô moi si infime dirigés Vers moi avec mon coeur dans la sciure Avec mon coeur qui s'éraflure
La pluie vive de tes cils en aile d'oiseau Tes cheveux libres qui défient les structures Vers moi, ô moi si infirme épanouis Vers moi avec mes grimaces qui n'osent Qui n'osent être autre chose qu'une petite chose
Le rêve suspendu à tes deux lèvres Et celui de l'éclaircie qui te rend si belle Vers moi, ô moi si aride de souffrance Vers moi avec mon coeur qui tremble et rampe Qui rampe à l'eau de l'amour, en suis-je digne de présence