Voilier, toutes voiles dehors Tu épouses la respiration haletante de la mer Elle t'agite ou te repose encore et encore De la force de ses vagues, tu vogues au large de la terre
Voilier, au gré du vent sage ou violent Tu explores les lointains des vagues vertes ou bleues Elles te font tantôt affolant tantôt lent Et te poussent vers l'horizon de leur mystère sans adieux
Voilier, en avant toute Tu dragues de ton courage les deux immensités Du ciel et de la mer, jamais tu ne redoutes Les infinis que de la coque aux mâts tu maries, petite éternité