La condition de l’art Est la sérénité. Un silence de paix, point de mort. La solitude du labeur et non de l’abandon. L’amour en plénitude, ancré en profondeur, Coulant au rythme lent des fleuves millénaires. Fi de ces flammes folles esclaves des bourrasques, Epandeuses de cendres où s’embourbent les mots ! La clef du monde imaginaire est harmonie. Veille à la porte, bien-aimé, Et que nos forces soient repas L’une pour l’autre.