Cheminant de nos pas à l'amble cadencés Nous répudierons si fougueusement la mort Que la douleur du soir qui nous était allouée S'effacera sous l'ardent désir de nos corps.
Le ciel confiné dans l'éther azuré Distillera dans la blancheur des gouttes d'eau L'écho de nos rires sonores et argentés Qui dans le cours des ans flotte comme un drapeau.
Nous déposerons au creux des vallons boisés La chaleur de nos coeurs qui les ont vu verdir Et les insectes bruissants dans la mousse cachés De nos folles étreintes se feront souvenirs.