Quand le ciel jouera de son incandescence Je rentrerai chez nous, refusant ton absence J'ouvrirai notre porte, j'ôterai mon manteau Frôlerai ton portrait affiché au trumeau.
Je m'assoirai, les mains sur les genoux, à plat, Le regard aux fenêtres, imaginant tes pas, Le buste maintenu par un corset d'espoir, Je ne percevrai pas le jour cédant au noir.
Je ne saurai pas plus le soleil naissant Ni les bruits de la rue qui s'éveille lentement, Les heures se figeront, ma conscience perdue, Je serai morte aux hommes de t'avoir attendu.