Mais quelle est cette voix caressant mon coeur Est-ce l'aurore qui doucement me surprend encore Petits grains de pollen de sa bouche à mon âme Résonnent ces sillons qui toujours me happent Je suis les rondes éperdues, les mots du silence Ces pièges innocents sous ma chair enfantine Les prairies de mes yeux tendrement s'évanouissent Vertige d'amour, euphorie de mes sens Fuite gracieuse dont il faut prendre congé Mais rejaillira dans l'été de mes songes volutes Quand la musique à nouveau me soufflera le ciel Auquel je goutterai Jusqu'au doux plaisir de ces troublantes échappées.