Quand mon temps s'alourdira gorgé d'une âme trop mûre, Face à l'aube qui naîtra je scruterai les augures Savoir si tu reviendras triomphant des heures obscures Je retiendrai dans mes bras l'espérance de ce futur.
Frôlant déjà les vautours chargés de tant de promesses, J'implorerai ton retour, maquillerai la détresse Du présent d'un bel atour comme une vieille maîtresse. Rassurer ceux qui m'entourent, feindre l'idéale sagesse.
Pourtant, un jour, épuisée par tes éternels voyages De trop d'infidélités pour l'aurore et ses mirages, Enfin je te quitterai pour côtoyer les nuages, Renoncer au jour d'après sera mon ultime hommage.