Pas Pas qui s’avancent, s’étendent, s’entendent Voix Voix qui s’envolent et résonnent Et nos regards prudents interrogent le mouvement Et tissent une alvéole, l’alvéole du temps
Pas Pas qui se fixent, s’estompent, se perdent dans l’oubli Voix Voix qui s’accordent et scintillent Et nos regards transportés par les flammes troublantes Et le souffle soyeux déporté par le vent
Je suis flamme Tu es pierre Je suis femme Tu es air Flamme Flamme qui vacille, lueur d’espoir Femme Femme qui frémit, torpeur d’un soir Flamme Femme mouvante, émouvante Qui voyage, se saoule de songes à l’infini Femme Flamme hésitante, tremblante Qui se déroule et se coule dans la cire Et ton ombre qui projette des formes troublantes et fugitive
Je te vois Tu t’éteins J’ai vécu dans ton sein Et la cire s’étire, se dérobe, se durcit M’emportant vers d’autres rêveries
Seulement voir et sentir Créer pour comprendre, se répandre Et s’éprendre dans les rives de l’oubli.