Quand la brume sur ses yeux arbore un voile Goulûment elle attend que l’étreigne l’étoile L‘avidité la bouscule basculant la quiétude Renversant l’aube de certitudes
Une émotion griffe la toile Esquissant un vestige Entraînant le vertige
La sécheresse étanche ses frissons Exhale sa déraison
Et elle s’acharne à extraire Des larmes de vérité S’infiltrant dans les pores de sa sensualité
Et dans un souffle une perle de pluie transpire Engloutissant les affres Elle s’abandonne alors à l’infini des astres Et doucement chavire dans un soupir.