Je me souviens du jeu de la musique des mots jetés, de slams Au cap mais aussi à la bibliothèque Elsa Triolet, Moments de souffle et de sincérité.
Je me souviens avoir joué du djembé avec Katia Djabaté De rythmes effrénés, endiablés Au Cap et aussi à la fête de l’Humanité.
Je me souviens du groupe de l’éveil musical, et des spectacles donnés Avec Théo mon fils qui avait chanté ou plutôt chantonné Du plaisir à écouter les enfants, les regarder se mouvoir au son du djembé Parfois avec timidité, une belle simplicité et authenticité.
Je me souviens de Braka, des ustensiles autrement utilisés Où avaient émergé des sons inventés de la cuisine et de la sale à manger Une soirée bien appréciée autour d’un bon repas partagé.
Je me souviens des caps sessions, beaux moments diversifiés Chants et musiques du monde de divers ateliers mélangés Entre professionnels et amateurs chevronnés.
Je me souviens de Cap Capella, de ce groupe très soudé De liens d’amitié, de tellement d’émotions à chanter Chants du monde à partager dans l’unité, jamais dans l’uniformité Et souvent dans le singulier et la pluralité.
Je me souviens de nombreux concerts de qualité, Aux styles musicaux riches et variés D’avoir parfois dansé avec un public enthousiasmé Avoir beaucoup applaudi et frappé des pieds !
Je me souviens, nous avions chanté pour des personnes âgées De la joie de leur avoir procuré des sensations un peu oubliées De leurs yeux, de l’éclat de plaisirs simples retrouvés D’avoir déclenché le désir de chanter Pour certains seuls devant toute une assemblée Une belle rupture dans leur quotidienneté.
Voilà, en quelques lignes j’ai réCAPitulé Les activités suivies avec assiduité Au Cap pendant près de huit années Puisse cela encore durer, Gardons le Cap pour continuer Avec tout son personnel et ses intervenants de qualité Non au projet du Cap démantelé.
Oui au Cap CAPitale de mes loisirs Au beau projet à soutenir Pour un cap à maintenir Maintenant et à venir.