Je me laisse inspirer par la pâle blancheur De cette page vierge, tel un courant m'entraîne Sur la courbe des pensées, qui navrent mon cœur Modèrent mon âme, représentent ma peine
Et que d'heures perdues à chercher les pourquoi Supporter la raison consumer sans répit Pour défier les ardeurs de ces tendres émois Se replie, se referme et ne vit qu'à demi
Et le temps fait son œuvre, panse les blessures Extrait de ses entrailles, ces vers, ces "je t'aime" Où le mal trace les mots et forme l’écriture Par les cris de mon âme se crée le poème
Que ses rimes dédiées dégagent l'évidence Et par ce cœur brisé se libère l’esprit Que du lien à l’intense se dévoilent les sens Au hasard de ma plume en ces termes choisis
T’adresser pour finir de cette manière La texture de nos rêves de nos belles promesses Pour ne plus avoir peur des retours en arrière Ce présent composé comme ultime caresse.