A force de tomber toujours plus bas, Chaque jour se relever à la force des bras Tenter à chaque instant de gagner le combat A toujours se battre, on s’oublie, on s’en va ;
On dérive, on se noie sans atteindre là-bas, Où tout paraît plus beau sans un seul tracas, Où on rêvait de réaliser tous les projets fixés Où on devait se rendre à force d’avancer
Mais tout cela est tombé dans l’oubli, Tous les vœux d’un bel avenir sont partis, Sans joie, tu n’es qu’un corps sans vie, Alors fuis car ta vue nous ennuie.