Partie de monde réveillée, mon cœur qui crève, Métamorphose du soleil en une épée qui me poignarde, Le chaud soupir qui m’arrache de mon rêve Est engloutit, dès le matin sans crier garde ;
Dévisager cette chaleur de mes songes, Baiser ses lèvres, briser sa vie, Tout est souffrance, tout est mensonge, On ignore tant tous mes longs cris ;
Profanation fût la seule chose Dont fût capable tous ces bourreaux, Voyez ce sang qui coule en prose, Hôtes de mon cœur, vous voilà morts !