Une larme de sang traverse la glace, Laisse un sillon rouge à sa place, Rien ne peut la dévier ni même l’assécher, Elle se regonfle d’elle-même à force d’avancer ;
En traversant les dunes et les vallées de sable Qui ont brûlé les pieds de tant de misérables Où les squelettes de bêtes essaient de faire de l’ombre, La goutte de sang avance et puis jamais ne sombre.