Le cœur glacial sans vie, sans joie Se jette d’une falaise mais pourquoi ? D’envie, de peur, de mépris et de haine, D’un instant refoulé de notre espèce humaine ;
Transformation de mes veines en ronces meurtrières, Mon cerveau coagule et bouche mes artères, Des tremblements de colère animent tous mes pas Ni mon âme, ni mon corps, plus rien n’en survivra ;
Vivre ou encore survivre après tant de souffrances, S’épanouir et aimer, courir et respirer Semblent inespérés après toutes ces violences La force m’a quittée, si jeune, j’ai renoncé ;
Que puis-je espérer après toutes ces blessures Quand tous m’ont quitté quand la mort a frappé Seule au milieu de rien je viens de m’effondrer.