Des yeux noyés dans un obscur marécage S’ouvrent sur le monde, scrutent le paysage, A l’intérieur des cœurs et des bons souvenirs, De la vie de nos morts avant de les voir mourir ;
C’est la danse funèbre de ce jour de recueil Où les âmes parties ouvrent tous leur cercueil, Dans notre amour meurtri qui pleure lentement Où la preuve de leur vie demeure éternellement ;
Des millions de pétales, étincelles d’amour, Les portes des cimetières sont grandes ouvertes ce jour, Les tombes sont recouvertes de milliers de fleurs Par tous les survivants qui se lamentent en pleurs.