Les échecs s’abattent sur moi comme une pluie, Des gouttes de sang déboulent en moi, La souffrance, la haine, les pleurs, tout me suit Je me noie peu à peu, le noir me broie ;
C’est le même flot de chagrin Qui a entrainé mes amis au loin Me conduira-t-il aussi là-bas ? Vers eux où je vais pas à pas ;
Si ce destin était incontestable, Si la vérité se révélait si stable, J’irais, je plongerais de sang froid Sans une crainte, pleine de joie ;
Mais le doute s’interpose Le paradis n’est pas rose Toutes mes croyances sont superflues Car personne encore n’en est revenu.