Dans un dernier regard peint à l’encre de chine, La plume d’un geai noir vint lui fermer cet œil, Quand l’ultime rayon s’écrasa sur son seuil, Il trouva porte close et fit la grise mine.
Imperceptiblement l’astre courba l’échine, L’oiseau si haut perché put entamer son deuil, Des cendres sont tombées au fond d’un grand cercueil Des poussières d’or dans l’onde purpurine.
Aussi haut que l’on aille, ou loin vers l’horizon, Lorsqu’on aime quelqu’un c’est parfois sans raison, On court, on vole, on grimpe, on fait plein d’autres choses.
Mais notre but final, lui n’est jamais atteint, Cabossé par la vie et couvert d’ecchymoses, On soigne ses bobos lorsque tout est éteint.