Je sais qu’à l’autre bout, quelqu’un m’attend Comme une forme blanche et lumineuse, Lorsque s’éteindra ma propre veilleuse, Je sais qu’à l’autre bout, un bras se tend.
Comme une nouvelle aurore au levant, Après un instant de nuit cajoleuse, Une vie un peu trop tumultueuse, Dans les éthers, je deviendrai solvant.
La masse s’efface, on laisse une trace, Un laps de temps au niveau de l’espace, Pour devenir un pâle revenant.
Dans une sorte de luminescence, L’esprit se prépare à l’autre naissance, Lorsque l’astre noir se couche au ponant.