Personne ne croit plus en nous depuis des lustres, Et nos temples détruits, ceux qui tiennent debout, N’accueillent plus que des touristes au mois août ; Certains prennent la pose en se croyant illustres.
Quand d’autres vicieux taguent comme des rustres, Laissant des graffitis toujours de mauvais goût ; Ils n’ont aucun respect, tout le monde s’en fout Dans ma lente avanie en leurs cités lacustres.
Moi-même dépourvu d’artifice ou de fard, Oh comme j’aimerais leur rentrer dans le lard ! Car rien n’est épargné à nous autres classiques.
Quant aux contemporains cela leur pend au nez, Ils rejoindront le club des noms mythologiques, Leurs lieux de culte un jour étant abandonnés.