Preuve de son bon goût, qui donne aussi le ton, Un oligarque russe avec son short Vuitton, A sorti sa poupée, improbable gigogne, Une blonde éthérée au long cou de cigogne.
Un texan bedonnant aussi rouge qu’un thon Semble s’être échoué sur son double menton, Il faut dire qu’ici, lorsque le soleil cogne, Il n’épargne personne avec sa lourde pogne.
Malgré l’écran total de son néant futur, Une nixe avachie et peau parcheminée, Fume autant qu’une bûche, humide en cheminée.
Tandis que dans mon coin je relis Igitur, L’heure tourne, déjà, la fin de matinée, Et je maudis le ciel qui lasure l’azur.