Quand je suis loin de toi, je ne peux m’endormir ; La nuit d’un linceul noir me prive d’oxygène, Ses baisers sont tels ceux d’Étiolles sans-gêne, Glanant dans ma sueur des gouttes d’élixir ;
Sur mon lit vérolé, gémissante à frémir, Son odeur de sapin, tient du bilan carbone ; Je ne peux la chasser que du mot de Cambronne, Ou qu’elle lâche prise au matin bleu saphir.
Ses bras sont si prégnants que pour tout un empire, Je ne veux me résoudre à commettre le pire, Alors que je voudrais que tu sois près de moi ;
Ton absence m’agite, exsangue je transpire, Des mots, qui du sommeil poussent des cris d’effroi, Chaque fois nuitamment que s’infiltre un vampire.