Dénudé par le vent qui subrepticement S’insinuera partout et ploiera mon épaule, Alors que sur toi c’est à peine s’il te frôle, Quand l’horizon rougit de son balbutiement.
Demain vêtu de pluie et seul apparemment, Je tracerai ma route au ciel qui s’étiole Le reflet de l’asphalte en mon cœur bleu pétrole, Provoquera tumulte au sein du firmament.
Un cygne avant coureur c’est ainsi que je nomme, Celui qui bat de l’aile, et qui fut un jeune homme, Sa peau de feuille morte aura les yeux rouillés.
Et ainsi qu’un derviche en lui qui tourbillonne, Dans sa robe de feu suivant des pointillés, Ceux qui le croiseront, l’appelleront l’automne.