On dit que les chemins mèneraient tous à Rome, Qu’en est-il de celui qui conduit à Damas ? Ou qui dans l’autre sens, direction Arras, Pourrait nous égarer notre petit bonhomme ?
Si celui de traverse a compté pour des pommes, Celui des écoliers, à pieds aussi hélas ! Croit-on que Compostelle enjamberait l’Atlas ? Mais ceux allant vers toi, comment donc ils se nomment ?
Était-ce un raidillon ou un chemin de croix ? Il n’est pas de trajet, de venelle ou de sente, Qui mène jusqu’à toi sans prendre la tangente,
Ou qui donne l’accès, sans aller de guingois ; Une voie, une rue, une piste, un calvaire, Vers ton cœur il n’existe aucun itinéraire.