Le charmeur de serpents fait tinter les sonnettes, L’équilibriste rend le public très nerveux, Il ne tient qu’à un fil, tiré par ses cheveux, La danseuse en dessous esquisse des claquettes.
L’orchestre sourd répond, au fracas des trompettes, Entrent alors des clowns dans un bruit désastreux, Grondés par un auguste au regard ténébreux, Qu’éclipsent quatre chiens avec leurs pirouettes.
Au tour des éléphants toujours tempétueux, Des chevaux au galop, spectacle somptueux Les dresseurs, quant à eux, sont en costards paillettes.
Puis soudain c’est un nain, semblant sorti du jeu, Qui jongle avec des vers, tel un cracheur de feu Les mots ont ce pourvoir, plus que les allumettes.