Sur ma joue un sillon laissé par une larme, N'aura pas vu germer l'espoir de sa lueur, Plus rien n'y voit le jour, ni la froide sueur, Qui se lit sur les traits dénués de tout charme.
Je laisse de côté l'écrit et son vacarme, Pour apprendre à parler le langage des pleurs, Car rien ne peut pousser au désert sans douleurs, Et le ciel m'est témoin, alors qu'il me désarme.
Monolithe mon cœur plus dur que du granit, Souvent chauffé à blanc par l'astre à son zénith, Rend l'âme sans regret en costume d'artiste.
Pourquoi devrait-il battre et encore et toujours, Pour livrer sa pensée ainsi qu'un jeu de piste, A quelques égarés, tentés par le parcours.