Le poète huilé sur la plage se fond, A la horde blafarde et parfois endémique, Il n’a pas d’autre choix que de subir l’affront, De cette vague obscure en un ciel exotique.
Après le premier jour c’est déjà le second, Il a pris des couleurs, le rite et la mimique, Caressant le transat de son sommeil profond Rien ne distingue plus le prince de sa clique.
Bien que seul son esprit soit encor vagabond, Aucun mot ne le berce au ciel bas de plafond, Où quelques cerfs-volants font de la rhétorique.
Il n’attend que le soir pour être plus fécond, Quand la lune navrée offre un rayon oblique, A sa plume mourante, ô combien arthritique.