Très calme et reposée, elle était allongée Sur le divan de soie en robe d’organdi Je me souviens très bien, nous étions samedi Soir, je lisais des vers, elle en était gorgée.
Sans doute sa souffrance en fut-elle abrégée Je lui touchais la main, son corps encor tiédi Me laissait présager qu’elle m’avait ourdi Avant que de sombrer pour l’ultime plongée.
L’écrin capitonné si doux de son cercueil, Fut cet endroit rêvé, pour glisser mon recueil, Peut-être lira-t-elle au cours de ses soirées,
Des pages qui d’humour, égayeront son deuil ; Ou contre les relents des autres macchabées Ouvert en éventail, il servira d’écueil.